Lors de mon mémoire de fin d’études sur les cultures alimentaires, une notion m’a particulièrement interpellé : celle des produits ultra-transformés. Apparue après la Seconde Guerre mondiale avec l’essor de l’industrie agroalimentaire, cette catégorie d’aliments s’éloigne d’une alimentation simple et naturelle, contribuant à l’augmentation des maladies chroniques comme l’obésité ou le diabète.

Mon projet BOCO LOCO propose une alternative accessible et conviviale, en particulier pour les étudiant·es et les jeunes adultes, à un moment clé où l’on gagne en autonomie mais où l’équilibre alimentaire reste souvent flou.

BOCO LOCO s’articule autour d’ateliers collectifs de conservation alimentaire, en mettant le bocal au coeur du dispositif. Facile à utiliser, réutilisable et durable, le bocal devient un outil pédagogique et pratique pour apprendre à cuisiner, conserver et mieux s’organiser. Le service principal, BOCO SEMAINE, s’intègre au fonctionnement existant des paniers solidaires proposés par les associations jeunesse. Les participant·es y cuisinent directement sur place les produits reçus, lors d’ateliers bimensuels. À partir de recettes végétariennes en sauce, simples à réaliser, chacun repart avec ses propres bocaux, prêts à être consommés tout au long de la semaine.

Tout au long de l’année, des événements saisonniers plus fournis permettent d’approfondir la pratique de la conservations grâce à des formats d’ateliers plus longs et techniques sur la conservation alimentaire. L’ensemble de l’écosystème BOCO LOCO est soutenu par une application dédiée, qui facilite l’organisation, propose des recettes, des astuces et des récompenses, et accompagne pas à pas dans cette aventure culinaire collective.