“Les Impromptus”

Louis Rose

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Je me suis depuis plusieurs années intéressé à l’impression 3D, cette technique dite révolutionnaire pour concevoir et fabriquer les choses. Mais celle qu’on appelle aussi la fabrication additive est pour l’instant, en majorité, une technologie des extrêmes : applications de pointe d’un côté (impression de métal pour l’aérospatial, l’aéronautique…), applications ‘gadget’ de l’autre (figurines, modèles, imprimés par dépôt de filament plastique). Les utilisations concrètes entre ces deux extrêmes sont rarissimes, et le grand public tarde à voir l’intérêt de cette technologie.

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En choisissant la technologie d’impression la plus accessible (en termes de coût et de technique) et en cherchant un contexte pour la légitimer, j’en suis arrivé à réfléchir à la revalorisation des pièces en verre que l’on trouve en ressourceries. Les ressourceries ce sont les structures type Emmaüs qui récupèrent et réparent des objets en fin de cycle de vie et qui les revendent à faible coût.

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Par une association de techniques verrières – savoir-faire traditionnels – et de technologies 3D – ‘néo’ savoir-faire –, Les Impromptus propose une collection d’objets hybrides. En combinant les couleurs et les textures, les objets de bases sont transformés en micro sculptures et objets-totems. Ces petites créatures présentent également des identités et des caractères variés, fruit de rencontres ‘impromptues’ entre des éléments de nature parfois très différentes.

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